J'ai la chance de pouvoir assister depuis quelques années à l'excellent Festival du Cinéma Espagnol de Nantes (https://www.cinespagnol-nantes.com/)
Si vous ne vivez pas trop loin de cette ville (ce qui est mon cas), vous êtes peut-être également des assidus.
Au-delà de l'intérêt personnel que vous pourriez porter à la découverte des dernières nouveautés du cinéma espagnol, le Festival fournit aussi l'occasion de dénicher les films qui pourraient être exploités dans nos cours de humildes profesores de español.
Le Festival propose aussi des actions spécifiques pour le public scolaire et les enseignants:
- Une programmation scolaire en parallèle au Festival (https://www.cinespagnol-nantes.com/action-culturelle/programmation-et-parcours/)
- Des séances de décentralisation pour les établissements éloignés de Nantes (https://www.cinespagnol-nantes.com/action-culturelle/decentralisation/)
- Une journée d'étude annuelle "Le cinéma en classe d'espagnol" (https://www.cinespagnol-nantes.com/action-culturelle/accessibilite/). Enseignants de l'Académie de Nantes, je ne peux que vous conseiller d'y assister (inscription via PAF dès le mois de septembre).
Dans ce cadre, j'ai eu la chance d'assister en 2020 à la projection de "Diecisiete" en présence de son réalisateur, Daniel Sánchez Arévalo. Cette année, c'était le tour du film "El olvido que seremos" avec Fernando Trueba. Covid oblige, la séance a été annulée et transformée en invitation à la master-classe qui a eu lieu pendant le Festival.
- Finalement, vous avez également une belle offre de Dossiers pédagogiques, d'une grande qualité (https://www.cinespagnol-nantes.com/dossiers-pedagogiques/)
Pour revenir à l'édition du film de cette année, me tiraré el pisto diciendo que vi tres películas, las tres con presencia de sus directores. La mencionada "El olvido que seremos" (Fernando Trueba), Sis dies corrents (Neus Ballús) y Maixabel (Icíar Bollaín). En el caso de esta última, después de ver la película y de echar la lágrima al igual que toda la sala, pude asistir a un encuentro con la propia Icíar Bollaín y Maixabel Lasa. Fue muy emotivo, y además no hacía ni dos semanas que había acabado de leer "Patria", con lo cual fue interesantísimo poder comparar la novela a la cinta de Bollaín.
Diego
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